Pourquoi j’ai choisi de voler ici, et pas ailleurs … Et pourquoi la baie du Mont-Saint-Michel est un terrain de jeu unique.
Parce que voler, pour moi, c’est pas qu’un métier
J’aurais pu voler ailleurs. Chercher des horizons plus bleus, des panoramas plus “carte postale”, ou même partir à l’autre bout du monde. Mais ce que je cherchais, ce n’était pas une simple piste de décollage. C’était un lieu qui me ressemble. Un endroit où chaque vol ait du sens.
Et cet endroit, c’est ici.
La baie du Mont-Saint-Michel.
J’y ai grandi. J’y ai travaillé en famille alors que rien ne m’y prédestinait. J’ai compris assez tard, la chance que j’avais de vivre à deux pas d’un lieu unique, chargé d’histoire. La baie, c’est un décor qui change tout le temps : la mer qui avance ou recule, les couleurs qui se transforment d’heure en heure, le Mont qui veille, fidèle, comme un repère.
Même mes entraînements sportifs, je n’arrive pas à les faire ailleurs. Quand je cours, c’est ici. Soit je pars de chez moi direction le Mont, soit je traverse la baie jusqu’à ce petit monticule rocheux derrière : Tombelaine. Parce que c’est ici que je me sens vivant.
Un enracinement personnel (et un vrai décollage)
Je suis fils d’agriculteurs.
Cette terre, je la connais d’en bas. Je l’ai moi aussi cultivé.
Et aujourd’hui, je vous la fais redécouvrir d’en haut.
Alors non, ce n’est pas un “retour aux sources”.
C’est plutôt un décollage enraciné.
Quand je survole des fermes voisine, les polder, c’est jamais banal.
Le Mont-Saint-Michel : toujours en ligne de mire
Ce que j’aime ici, c’est que peu importe l’heure, il y a toujours le même point de repère :
le Mont-Saint-Michel à l’horizon.
À l’aube, il se détache dans la brume. À midi, il tranche net contre le ciel. Le soir, il devient silhouette dans le contre-jour.
Et à chaque vol, il provoque ce petit “waouh” que je connais bien.
Celui-là même que j’ai eu la première fois, et que j’ai encore aujourd’hui.
Voler ici, avec moi, c’est choisir l’émotion
Je propose plusieurs durées de vol. Dix minutes pour les curieux. Une heure pour les rêveurs. Entre les deux, il y a le choix. Mais ce n’est pas la durée qui compte. Ce qui importe, c’est ce que vous ressentez quand les roues quittent le sol.
Si vous cherchez un moment à vivre, ou à offrir à quelqu’un qui compte, je suis là.
Un vol, ce n’est pas juste une activité : c’est une expérience. Un souvenir qui colle à la peau. Un regard nouveau sur un lieu que vous pensiez connaître.
Et même si je pourrais aller voler ailleurs, je ne me suis jamais éloigné à plus de 20 km de la baie. Même pour emmener l’ULM en révision, je reste entre la baie et Granville. C’est dire à quel point je suis attaché à ce coin-là.